J'ai rencontré Jonathan il y a 1 an et demi alors qu'il venait de lancer TEELT (une plateforme d'onboarding collaborateurs) avec son wingman Yann BOISSEAU 6 mois auparavant.

Ça a tout de suite fittĂ©, peut-ĂȘtre grĂące Ă  notre cĂŽtĂ© geek !
Cette interview est un bon moyen d'apprendre à le connaßtre alors qu'il est plutÎt discret sur les réseaux.
Ses coordonnées sont en fin d'article donc n'hésitez pas à le contacter pour échanger avec lui sur l'onboarding ou le no code !


Salut Jonathan !
Merci de te prĂȘter au jeu de l'interview !
Pour commencer, comment vas-tu en cette rentrĂ©e sous le signe du COVID19 ? đŸ˜·

Tout va bien, merci !
On a géré le confinement, on gÚre maintenant le déconfinement et pour le coup je suis pas trop nostalgique du Printemps 2020 !
Je pense que l’on a passĂ© le plus dur et mĂȘme si l'on entend par ci par lĂ  quelques regains, j’ai l’impression que l’on maĂźtrise mieux !
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Est-ce que tu pourrais nous expliquer ton parcours ?‍

C’est parti !
J’ai fait l’ESC Toulouse avec un passage sur le campus de Barcelone, sĂ»rement l’une des meilleures expĂ©riences.  Je ne parle pas uniquement de l’ambiance auberge espagnole, mais surtout de ce que tu apprends de toi en partant loin de ton domicile Ă  20 ans.
Mon premier job en 2004, c’était dans le monde culturel pour un festival de musique Ă  Toulouse. C’est plus tard que je me suis intĂ©ressĂ© au web et que j’ai eu la chance de dĂ©couvrir le milieu des startups et de finir par travailler chez Oscaro en 2012 en tant que CRM & Acquisition Manager.
J'ai ensuite cofondé Teelt en 2018.
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Peux-tu m’en dire plus sur Teelt ?

‍Teelt, c’est la solution pour faciliter l’accueil des collaborateurs en entreprise que j’ai cofondĂ© avec Yann en 2018.
Au delĂ  des chiffres, ce que l’on souhaite proposer Ă  nos clients, c’est une expĂ©rience collaborateur exceptionnelle dĂšs le dĂ©part. Imaginez que vous rentriez dans un magasin sans que l’on s’occupe de vous sans vous dire bonjour, il y a peu de chance que vous deveniez clients.
C’est la mĂȘme chose pour les collaborateurs, il faut savoir les accueillir et peu importe le statut, le poste.
Avec Teelt on aide nos clients Ă  crĂ©er des parcours d’intĂ©gration personnalisĂ©s et Ă  optimiser ainsi le process d’accueil pour laisser de la place Ă  l’humain.
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Comment en es-tu venu au No Code : Ă©tait-ce Ă  l’occasion de la crĂ©ation de Teelt ou cela remonte t’il Ă  avant ?

En fait je me suis rendu compte derniĂšrement en prĂ©parant une prĂ©sentation d’initiation au no-code pour une rĂ©sidence d’accĂ©lĂ©ration de startup que mon premier acte de _no-coder_ finalement c’était en 2006 quand j’ai crĂ©Ă© mon premier site avec Dreamweaver !
C'Ă©tait un CV en ligne avec animation flash et musique, super moche mais fonctionnel ! 😅
Ensuite j’ai touchĂ© un peu Ă  du Wordpress (mais il y a dĂ©bat sur le fait que ce soit un outil no-code ou pas).
Mon plus grand fait d’arme reste nĂ©anmoins la crĂ©ation du MVP Teelt avec Bubble en 2018. Et Ă  partir de lĂ , je me suis pris de passion pour l’univers du no-code.
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Combien de temps t’a t’il fallu pour crĂ©er le MVP ?‍

Je dirais 1 mois pour sortir une version que j’ai pu prĂ©senter en RDV client.
Quand je dis un mois je simplifie car je ne parle pas des nuits blanches que j’ai passĂ©es ! Une fois que vous maĂźtrisez suffisamment un outils no-code, en l’occurence Bubble, il y a comme un effet addictif !
Je crois que tu connais ça avec Airtable ! 😀
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Je confirme et on a effectivement Ă©changĂ© sur slack Ă  des heures avancĂ©es ! 😅
Donc 1 mois pour construire la V1.
Quel a Ă©tĂ© l’accueil des prospects vis Ă  vis de la plateforme ? A t’elle sĂ©duit des clients rapidement ?

En gros, aprĂšs notre phase de design thinking et le choix de se lancer sur l’onboarding collaborateurs debut juin 2018, j’ai crĂ©Ă© le MVP pour le prĂ©senter dĂ©but juillet et nous avons signĂ© notre premier contrat en aoĂ»t 2018.
Donc oui je peux dire que l’accueil a Ă©tĂ© plutĂŽt favorable !
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On peut dire que ça aura été rapide !
Quelles ont été les principales limites au No Code que tu as pu observer ?

‍Je crois que la principale limite qui remonte souvent c’est le principe de scalabilitĂ©.
J’ai l’intuition que ça ne va pas durer longtemps quand on voit les efforts dĂ©ployĂ©s par certains outils comme Bubble et les investissements rĂ©alisĂ©s (Webflow ou Airtable par exemple).
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Y a t’il des choses que tu aurais voulu mettre dans le MVP mais que tu ne pouvais pas implĂ©menter Ă  cause de limitations de Bubble ?

‍Peut ĂȘtre la gestion des Ă©vĂ©nements connectĂ©e avec les agendas mais plus parce que ça me demandait du temps que je n’avais pas qu’à cause des limitations de Bubble Ă  vrai dire.
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Quel est ton stack fĂ©tiche ? A t’il Ă©voluĂ© ?

‍Clairement je suis fan de Bubble + Integromat + Airtable.
Un gros faible aussi pour Webflow !
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Quel est le dernier outil qui t’occupe ou que tu t’attaches à maütriser ?

‍J’ai rĂ©cemment obtenu mon invitation Ă  la Beta de Bildr !
Attention c’est du trĂšs lourd : un savant mĂ©lange de Webflow et de Bubble que tu peux booster avec du JavaScript.
La prise en main n’est pas Ă©vidente mais c’est parce que c’est vraiment le dĂ©but de la version Beta... plein de ressources arrivent pour aider Ă  rĂ©duire la courbe d’apprentissage.

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Quelles sont selon toi les tendances Ă  venir ?

‍Alors là bonne question !
Je vois quelques gros tels Amazon ou Microsoft qui se lancent dans le jeu du no-code mais j’ai du mal à me dire qu’ils vont prendre du terrain.
A vrai dire, peut ĂȘtre que je ne le souhaite pas vraiment ....
Je sens aussi une petite concurrence naissante entre Webflow et Bubble et il ne manque pas grand chose à Webflow pour proposer certaines fonctionnalités de workflow par exemple.
Idem avec Airtable qui vient chasser sur le terrain de Zapier avec les automations.
J’espĂšre juste que ces outils resteront le plus possible indĂ©pendants !

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J’ai vu que tu Ă©tais coach / mentor auprĂšs de Corsica Tech : que conseilles-tu aux gens qui se lancent ?

‍L’idĂ©e c’est surtout de proposer mon aide sur certains sujets, au mĂȘme titre que j’ai pu ĂȘtre aidĂ© au dĂ©but de l’aventure Teelt avec le Schoolab par exemple.
A vrai dire je crois que le principal c’est surtout d’avoir identifiĂ© le problĂšme avec prĂ©cision et d’ĂȘtre certain que votre futur client achĂštera la solution que vous allez proposer, en no-code ou pas. Ca signifiera que vous aurez crĂ©Ă© de la valeur et rĂ©pondu au besoin de votre futur client.

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Super ! Merci Jonathan de t'ĂȘtre prĂȘtĂ© au jeu !
La question classique pour finir : comment fait-on pour te suivre et te joindre ?

‍Dispo sur twitter @JonDietsche et par email aussi jd@teelt.io
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Top, merci beaucoup ! A trĂšs bientĂŽt sur le Slack de massive pour parler Webflow et Airtable !

‍Avec plaisir ! A bientît !